"Les ventilateurs EC sont-ils vraiment plus économiques aujourd'hui ?"

Sur le site où il vit lui-même, de nombreuses installations de stockage ont été construites au fil du temps et il stocke environ 4.000 tonnes de produits. Une autre capacité de stockage de 1.400 tonnes se trouve sur un site acheté ultérieurement de l'autre côté de la route. Presque tout est stocké en vrac avec des gaines semi-circulaires et sur un sol en caillebotis. Il y a également 150 palox dans lesquels les produits sont stockés. Toutes les cellules de stockage sont équipées d'une ventilation à l’air extérieur et aucun système de refroidissement mécanique n'est installé. La plupart des produits sont stockés jusqu'à la période avril-juin, lorsque les livraisons sont effectuées.

En fait, Grubben était habitué à ne pas vraiment prêter attention à la consommation d'énergie pendant le stockage. "Mon père a toujours dit que l'énergie ne coûtait rien. L'année dernière, cela a bien sûr un peu changé". Heureusement, Grubben avait déjà investi en 2010 dans des panneaux solaires sur les toits des différents hangars de la ferme. Et comme, malgré l'importante capacité de stockage, il reste un petit consommateur avec sa connexion électrique de 2 x 80A, il peut juste équilibrer sa consommation. Bien entendu, cela a permis de réaliser des économies considérables sur les factures d'énergie au cours des dernières années. D'autant plus que les ventilateurs de l'installation de stockage fonctionnent principalement la nuit, lorsqu'il fait froid. L'absorption directe d'énergie solaire pour les ventilateurs est donc limitée. "Des panneaux solaires seront bientôt installés sur l'autre site", explique M. Grubben. "Surtout cette année, avec les différents régimes fiscaux, c'est toujours rentable. Même si la facturation nette sera progressivement supprimée à l'avenir."

Au total, 5.400 tonnes de produits sont donc stockées sur deux sites. "Ce qui m'a frappé la saison dernière, c'est la différence de consommation d'énergie entre les deux sites. Sur le site d'origine, la consommation d'énergie était de 70.000 kWh pour 4.000 tonnes de produits, tandis que sur l'autre site, 50.000 kWh étaient consommés pour 1.400 tonnes de produits stockés. Il y a donc presque trois fois plus de produits, mais une fois et demie plus de consommation d'énergie. Sur les deux sites, les pommes de terre et les oignons sont stockés à peu près dans les mêmes proportions. La différence entre les deux sites réside principalement dans le fait que des ventilateurs EC sont installés sur le site d'origine. "J'ai rappelé le conseiller en stockage de Tolsma-Grisnich pour voir si cela pouvait vraiment faire une telle différence", explique M. Grubben. Et il s'avère que c'est le cas. Les moteurs EC DC ont une consommation d'énergie inférieure de 20% à 100% de vitesse et le gros avantage est que la vitesse est réglable. L'avantage est encore plus grand lorsque le produit a besoin d'un peu moins d'air. À une vitesse de 80 %, la consommation d'énergie n'est que de 50 % par rapport aux ventilateurs à courant alternatif normaux. En particulier pour le séchage et le stockage des oignons, qui nécessitent beaucoup d'heures de travail, cela permet d'économiser rapidement de l'argent avec des prix de l'énergie de 0,40 € par kWh, qui étaient parfois assez normaux au cours de la période écoulée.

Dans le bâtiment d'oignons, pendant la phase de séchage, les ventilateurs de Grubben's tournent toujours à 100 %. En effet, les oignons qui arrivent avec une bonne qualité et une bonne couleur doivent être séchés au cours de cette première phase de stockage afin qu'ils restent bons pendant le reste de la saison de stockage. Grubben effectue le après-séchage à une vitesse de 80 %. "Il m'est arrivé de descendre à 60-70 %, mais il n'y avait alors pas assez d'heures disponibles dans la journée pour sécher le produit jusqu'à l'humidité relative souhaitée. Les oignons traités au MH sont finalement refroidis à environ 7°C, l'humidité relative étant maintenue à environ 80 %. "En soi, une humidité de 70 à 75 % est plus saine, mais comme certaines variétés se débarrassent plus rapidement de leur peau, je les maintiens à 80 %.

Si l'on considère les dernières années de la culture des oignons, M. Grubben est satisfait de la façon dont la conservation s'est déroulée. Même l'année dernière, avec les prix élevés de l'énergie, il n'a pas beaucoup changé sa stratégie. Cela n'a pas beaucoup modifié sa stratégie. Il utilise l'ordinateur de stockage Vision Control. "C'est bien de pouvoir se connecter à tout moment et n'importe où. Cela lui permet de garder un œil sur les valeurs mesurées et de procéder à quelques ajustements des réglages si nécessaire. Grubben n'utilise pas encore de modules intelligents tels que la gestion de l'énergie, par exemple : "Il suffit de faire fonctionner les ventilateurs lorsque le produit l'exige, et non lorsque l'électricité est bon marché". Néanmoins, Grubben pense qu'il peut encore utiliser le Vision Control pour optimiser l'efficacité de son conservation. En résumé, Grubben a une stratégie claire en ce qui concerne le compromis entre les coûts énergétiques et l'efficacité de la conservation : "La qualité ne paie pas toujours mieux...... En fin de compte, il s'agit simplement d'avoir des tonnes".